Malgré une actualité particulièrement dense, la traditionnelle Journée des Entrepreneurs de Phitrust Partenaires s’est tenue au Château Etic de Nanterre début octobre. Réunis autour du thème “Temps incertains et nouvelles exigences de reporting, comment naviguer?”, investisseurs et entreprises du portefeuille ont pu échanger autour de leurs enjeux.
Pitchs et éclairages sur les crises en cours
Une session de pitch ouvre cette journée. En deux minutes, les dirigeants des entreprises de notre portefeuille viennent présenter leurs activités et leur actualité. L’occasion pour Simplon.co de nous faire part de son optimisme car “bénéficiant d’une forte traction et des partenariats structurants avec des acteurs du secteur (software, cryptomonnaies…), tout en devant consolider un modèle pérenne de rentabilité” à Swiss Fresh Water “en plein recentrage sur les centres urbains en Afrique de l’Ouest et avec des sujets de recrutement en Europe”.
Hubert Rodarie apporte un éclairage sur les fondements de la crise. La croissance de nos économies s’est appuyée sur le soutien au développement des infrastructures et des innovations, en délaissant les biens et services de base aisément reproductibles. C’est donc ce régime “basé sur la dette” qui est aujourd’hui mis à l’épreuve.”On nous a fait croire que la dette était synonyme de prospérité, il n’en est rien!” “La guerre en Ukraine a en fait agit comme un catalyseur d’une situation intenable depuis 2009”.
Les nouvelles normes européennes en question
Deuxième temps fort de la matinée, une table ronde consacrée aux nouvelles exigences de reporting ESG auxquelles les investisseurs vont devoir répondre, et donc qui vont s’imposer également aux entreprises en portefeuille. Avec de nombreux points restant à éclaircir et notamment la question des indicateurs, avec des sujets de périmètres et d’outils qui demeurent flous; et des difficultés à agréger et comparer des données sur la partie sociale.
Elisabeth Dargent, Directrice Générale de Main Forte a également pu nous partager son expérience et ses difficultés face à des exigences croissantes de reporting. “D’un investisseur à l’autre, on a souvent des indicateurs différents à faire remonter” De plus, les demandes n’arrivent généralement pas au même moment “à trois mois d’intervalle, il faut parfois tout recommencer”.
Des ateliers autour des sujets brûlants : financement européen, recrutement et reporting
L’après-midi aura été le moment du travail en ateliers avec nos partenaires : Clémence Vaugelade de FAIR est ainsi venue expliquer les financements européens et les moyens d’y accéder. Anne-Cécile Crabières de Jobs that makesense expliquer les bonnes pratiques du recrutement, dans un temps de tension sur ce sujet pour tous les acteurs. Et l’équipe de Phitrust a pu partager son expertise sur les questions de reporting. La journée s’est achevée par l’intervention de M. De Beys sur les financements européens et leur adaptation aux besoins des acteurs français de l’ESS.