Le 30 juin 2021, les actionnaires de Phitrust, en assemblée générale extraordinaire, ont adopté le statut d’entreprise à mission, confirmant ainsi notre ADN, ancré au sein d’une communauté d’acteurs engagés pour l’impact. Un aboutissement logique pour Olivier de Guerre, président, et Denis Branche, Directeur Général délégué.

Notre raison d’être, « Investir pour agir et contribuer à faire grandir les entreprises qui intègrent au cœur de leur stratégie le développement de l’être humain et la préservation de notre planète», s’adjoint quatre engagements spécifiques qui incarnent notre identité et notre action, au service du bien commun :

  • Gérer des véhicules d’investissement soutenant le développement d’entreprises qui mettent l’impact environnemental et social au cœur de leurs stratégies.
  • Agir en tant qu’actionnaire engagé auprès des entreprises cotées en exerçant tous les leviers de l’engagement actionnarial pour faire évoluer leurs gouvernances ainsi que leurs modèles d’affaires et leurs pratiques environnementales, sociales.
  • Agir en tant qu’actionnaire engagé auprès des entreprises non cotées porteuses d’une vision inclusive de la société en accompagnant leur développement.
  • Mobiliser les investisseurs et les parties prenantes en faveur d’une finance au service du bien commun.

« Au sein de Phitrust, nous avons toujours eu deux activités : l’une d’investissement dans le non-coté en faveur de l’inclusion, et l’autre dans le coté, avec une activité d’engagement actionnarial. Nous sommes convaincus que les investisseurs ont une responsabilité à exercer afin que les entreprises et leurs dirigeants accélèrent la transition de leur modèle d’affaires en plaçant les enjeux sociaux et environnementaux au cœur de leur stratégie ». 

Olivier de Guerre 

« En inscrivant notre raison d’être dans nos statuts, nous poursuivons l’engagement et l’action de nos équipes depuis notre création en 2003.  Nous remplissons notre mission dès lors que nous arrivons à accompagner des entreprises cotées à modifier leur manière d’agir, et non cotées à déployer leur impact ». 

Denis Branche 

La résolution sur le rapport de rémunération des dirigeants a été rejetée à 52% lors de l’Assemblée Générale de Stellantis du 13 avril 2022. Notre campagne publique préalable aux questions écrites a convaincu une majorité des actionnaires.

La transition écologique ne peut se faire sans prendre en compte les enjeux sociaux. Parmi les quelques indicateurs disponibles figure le ratio d’équité, sur lequel nous questionnons chaque année les 40 entreprises du CAC. Cet indicateur inclut la prise en compte de la rémunération des premiers dirigeants, et son évolution.

En avril 2021, la première AG de Stellantis se tient à huis clos, avec de nombreuses interventions pré-enregistrées, sans la possibilité de voter en direct. Son siège social étant désormais au Pays-Bas , la rémunération fixe des dirigeants de la société n’est pas communiquée aux actionnaires ; aucun « Say on Pay » sur la rémunération de M.Carlos Tavares ne peut être voté la. Seul le rapport des rémunérations, contre lequel nous votons, est soumis à un vote consultatif des actionnaires, et n’est approuvé qu’à 55,82% des voix. Nous votons contre 6 résolutions sur les 9 proposées.

En 2022, nous décidons de poursuivre notre campagne. Après la sortie du Document d’Enregistrement Universel (DEU) de Stellantis en février 2022, nous nous étonnons des montants de rémunération attribués à M. Carlos Tavares au titre de l’année 2021. À la suite d’un dialogue avec la société, nous menons une campagne publique et alertons les parties prenantes. Nous posons alors des questions écrites au conseil en amont de l’AG sur la rémunération de M. Carlos Tavares et sur l’organisation de la gouvernance.

Résultats

Même si le groupe a produit des résultats élevés l’année dernière, un tel niveau de rémunération ne semble pas justifié socialement alors que le groupe va probablement devoir procéder à des restructurations massives : la fusion de PSA et FCA a entrainé des surcapacités de production importantes, et on peut s’attendre à ce que de nombreux postes doublons soient supprimés.

La résolution sur le rapport de rémunération des dirigeants a été rejetée à 52% lors de l’Assemblée Générale de Stellantis du 13 avril 2022. Notre campagne publique préalable aux questions écrites a convaincu une majorité des actionnaires. Le vote « Say on Pay » étant consultatif aux Pays Bas, contrairement à la France, le Conseil d’administration de Stellantis a émis un communiqué indiquant qu’il informerait de sa décision lors de l’AG 2023… Il est souhaitable que le Conseil d’administration de Stellantis prenne en compte ce vote négatif et qu’il se mette ainsi à l’écoute de ses actionnaires minoritaires en revoyant la politique de rémunération de ses dirigeants.

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