Ambitions

Valoriser 10% des déchets alimentaires des villes françaises à horizon 2027


Mobiliser 7 millions de Français sur les sols et le compostage

Développer des solutions de compostage sur 30 territoires de plus de 200 000 habitants

Acteur national de la transformation des déchets alimentaires, l’entreprise solidaire d’utilité sociale (ESUS) Les Alchimistes boucle une levée de fonds de 10 millions d’euros auprès du fonds Amundi Finance et Solidarité, qui mène le tour, Investir&+ et Phitrust ses actionnaires historiques, ainsi que plusieurs autres investisseurs sensibles aux enjeux d’impact.

LA JEUNE POUSSE COMPTE VALORISER 10% DES DÉCHETS ALIMENTAIRES DES VILLES FRANÇAISES & MOBILISER MASSIVEMENT SUR LES ENJEUX DES SOLS

Les Alchimistes collectent et compostent les déchets alimentaires des professionnels et des citoyens des villes. En 6 ans, Les Alchimistes ont émergé comme un acteur national de référence sur ce marché, grâce à leur approche qui mise sur le circuit-court, la transparence et la sensibilisation des publics à toutes les étapes du tri. Les Alchimistes se développent au national et opèrent déjà sur les plus grandes métropoles comme Paris, Lyon, Marseille, Toulouse, Lille, Nantes, Toulon grâce à un réseau d’entrepreneurs réunis sous la marque “Les Alchimistes”.“Nos premières années d’expérience sur différents territoires nous ont permis de tester et optimiser notre modèle logistique, technique et commercial. Désormais, nous avons les clefs pour accélérer le développement du réseau”  Cyrielle Callot, Directrice Générale Les Alchimistes
Cette levée de fonds a vocation à financer la poursuite du développement du réseau d’entrepreneurs en France ainsi que d’ouvrir de nouvelles plateformes de réception et de compostage sur le territoire. D’ici à 2027, les Alchimistes projettent une présence sur 30 territoires pour que toutes les villes de plus de 200 000 habitants en France soient dotées de solutions pour collecter et composter leurs déchets alimentaires. Plus de 800 emplois porteurs de sens seront ainsi créés. Les Alchimistes veulent aussi sensibiliser et mobiliser 7 millions de personnes aux enjeux des sols.“Nous sommes à la croisée des mondes entre la startup, le mouvement et l’entreprise industrielle. Nous accélérons notre développement grâce à un contexte réglementaire favorable, des entrepreneurs engagés et des citoyens impatients. Mais plus que de parler de tonnages, sur une Terre aux limites finies, aux ressources limitées et aux sols abîmés, nous souhaitons contribuer à changer le récit des déchets.”  Alexandre Guilluy, Co-fondateur et Président des Alchimistes 

DES ACTIONNAIRES ENGAGÉS

“Nous sommes très fiers d’avoir réussi à mobiliser des investisseurs de tous horizons, témoignant d’un réel mouvement de la finance vers les sujets d’intérêt général.” Cyrielle Callot

Les participants au tour sont majoritairement des acteurs de la finance solidaire (Amundi, Investir &+, Phitrust), du financement industriel (Swen Capital) et plusieurs entrepreneurs sensibles aux enjeux d’impact environnemental et social.« Nous avons été convaincus dès 2019 par le modèle de développement des Alchimistes et la motivation de ses fondateurs à créer un double impact, environnemental et social. Cette 2e levée de fonds va permettre à l’équipe de déployer son modèle en France ». Olivier de Guerre. Président de Phitrust

Article Les Echos 

8 réinvestissements et 2 investissements en 2022

La stratégie d’investissement de Phitrust se concentre sur le capital humain et l’inclusion, avec une approche mettant le déploiement de l’impact social au cœur tout au long de l’investissement. Les équipes ont, dans un contexte de crise énergétique et inflationniste, sécurisé/conforté la croissance des entreprises en portefeuilles autour des 3 axes de sa stratégie d’investissement : se réaliser, accéder aux biens fondamentaux, revaloriser et en faire des leviers d’insertion.

8 réinvestissements

Phitrust a réinvesti dans le développement des entreprises déjà en portefeuille suivantes :

Axe 1 – Se réaliser : Insertion par l’emploi, formation, éducation

> Koiki (Espagne) : livraison en mobilité douce par des personnes en situation de handicap psychique (insertion par le travail).

> Simplon (France) : formation aux métiers du code pour les personnes éloignées de l’emploi

Axe 2- Accéder aux biens fondamentaux : Santé et soins, alimentation durable, habitat, inclusion financière,..

> Permicro (Italie) : microfinance

> Swiss Fresh Water (Suisse) : accès à l’eau (début 2023)

> Mundo Lab (Belgique) : immobilier/tiers lieux à haute qualité environnementale ou durable

Axe 3- Revaloriser et en faire des leviers d’insertion : économie circulaire, agriculture durable,

> Namé Recycling (Belgique/Cameroun) : collecte et transformation des déchets plastiques

> Les Alchimistes (France) : collecte et transformation des déchets organiques

Financement de l’entrepreneuriat social

> Lita.co (France) : plateforme de financement de projets à impact social et environnemental

2 nouveaux investissements en 2022

> MicroEurope (Espagne)

137 millions de personnes sont exclues du système financier en Europe (dont 54% de femmes). La crise liée à la pandémie a accentué l’exclusion financière.  Constituée à Bilbao le 10 février 2022, la société MicroEurope a pour ambition de financer et accompagner le développement d’institutions de microfinance (IMF) au niveau européen. Forts de leur connaissance du secteur la microfinance développée en Italie, aux Pays-Bas et en Espagne, les 8 cofondateurs de MicroEurope souhaitent structurer et consolider l’offre de microfinance en Europe en proposant un accompagnement stratégique et technique à des acteurs en phase de développement. Ils sont pour cela entourés de 3 institutions qui agissent en tant qu’investisseurs de référence : Phitrust (France), Banca Popolare Etica (Italie) et Seed Capital Bizkaia (Espagne).

> Tête Haute (France)

La bière est la plus vieille boisson fermentée au monde. Depuis toujours, elle est synonyme de partage et de lien social. En devenant la première brasserie artisanale d’insertion en France, Tête Haute souhaite participer au renouveau de la bière artisanale tout en allant plus loin dans le rôle que tient cette boisson dans notre société.

Créé en 2018, Tête Haute salarie, accompagne et qualifie des personnes éloignées de l’emploi dans la région de Nantes à travers la fabrication et la distribution de bières artisanales biologiques ainsi que l’exploitation d’une houblonnière biologique de 1 ha pour les besoins de la brasserie.

Pour Olivier de Guerre, Président de Phitrust : « Dans le contexte de crises énergétique et inflationniste, les fragilités réapparaissent empêchant de nombreuses personnes de rechercher un emploi ou d’en trouver un, ce qui amplifie “le marché” cible pour la plupart des entreprises que nous accompagnons et qui ont pour mission l’inclusion des personnes que ce soit par le logement, la santé, le travail, la formation, l’alimentation… Le financement sur un temps long de ces entreprises dirigées par une nouvelle génération d’entrepreneurs engagés est plus que jamais nécessaire tant la transition environnementale ne peut être pensée sans son volet social. »

Perspectives 2023

Phitrust lancera en 2023 la société d’investissement Phitrust Partenaires Inclusion, successeure de Phitrust Partenaires Europe. La société de gestion confirme sa volonté d’investir pour agir auprès des entreprises sociales innovantes et leur donner les moyens financiers et humains d’accélérer leur changement d’échelle en Europe. Des parts créées en 2022 regrouperont les investisseurs privés désireux de participer aux financements et à l’accompagnement d’entreprises sociales ambitieuses, aux côtés d’investisseurs institutionnels européens de renom.

Plus de trente types de déchets recyclés

100% circuits courts

PLus de 20 personnes en insertion formées chaque année

Lemon Tri, entreprise de collecte et de valorisation des déchets d’entreprises, donne leur chance aux exclus de l’emploi dans un modèle d’économie circulaire.

En 2011, Augustin Jaclin et Emmanuel Bardin, amis depuis la maternelle, créent Lemon Tri à la sortie de leurs études. C’est en voyageant dans des pays où les emballages sont consignés qu’ils nourrissent l’idée d’innover dans le secteur du recyclage français et de changer les habitudes des citoyens qui trient bien à la maison mais très peu en dehors (en zone « hors-foyer »), faute d’infrastructures dédiées. Ils imaginent alors des machines de tri intelligentes et incitatives pour optimiser la collecte et le traitement des emballages de boisson. En 2016, alors que l’activité connaît une forte croissance, Emmanuel et Augustin décident de doubler leur engagement environnemental d’un volet social, en créant un parcours d’insertion dédié aux métiers de l’économie circulaire. Depuis, ce sont une vingtaine de personnes qui sont formées chaque année grâce à un parcours qualifiant de six mois, des missions de travail polyvalentes, des formations et un accompagnement sur-mesure.

Aujourd’hui, Lemon Tri c’est une équipe de quatre-vingt-huit salariés, dont vingt-cinq en insertion, répartis au sein de quatre antennes (Pantin, Marseille, Lille et Lyon), plus de trente types de déchets recyclés par des filières partenaires choisies pour leur proximité géographique (100% circuits courts, France) et leurs méthodes de valorisation (recyclage 100% matière). Et un chiffre d’affaires de 5,5 M€, en croissance de 45%.

Près de 100 000 personnes accompagnées vers un emploi en 30 ans

81% de sorties positives

74 Millions d’euros de chiffre d’affaires

Participation Phitrust de 22,86% au capital

Travailler est essentiel pour les personnes menacées d’exclusion sociale. Née en 1992, La Varappe est devenue en deux décennies l’un des plus grands groupes d’insertion par l’activité économique (IAE) en France.

Nous rencontrons La Varappe en 2008. C’est alors une petite association d’Aubagne (sud de la France) au chiffre d’affaires de 3 millions d’euros. Sa vocation ? Faciliter l’accès des plus vulnérables au marché du travail. Nous lui proposons de créer une société, filiale de l’ONG, et d’y prendre une participation pour accompagner son changement d’échelle. Nous entrons au Conseil d’administration de la société. À ce stade, il est crucial d’établir la bonne gouvernance et la bonne structure juridique. En 2009 et 2014, nous participons aux deux levées de fonds organisées par la Varappe et restons le premier actionnaire aux côtés de l’association fondatrice et des salariés, garantissant ainsi la mission de l’ensemble : tout mettre en œuvre pour donner un travail aux personnes éloignées de l’emploi et accompagner chacun à construire sa propre trajectoire, à révéler ses talents et à s’émanciper.

“La crise nous a donné l’occasion de repenser notre activité.
Il est temps de ne plus voir l’insertion par l’activité économique comme un secteur à part, mais de prendre la mesure de ses impacts et d’en faire LE modèle d’entrepreneuriat !”

Laurent Laik PDG La Varappe

Le rachat en 2019 d’une entreprise d’insertion par l’intérim en Bourgogne permet au groupe d’élargir son offre d’insertion et de services. Dans le cadre de cette opération, nous accompagnons la gouvernance et la structuration financière de l’opération : des obligations convertibles évitent une dilution du capital trop importante.

Aujourd’hui, le groupe, organisé en trois domaines d’expertise (environnement, éco-construction et santé), affiche près de 74 M€ de chiffre d’affaires et 1 512 ETP (équivalents temps plein) en intérim et insertion.

C’est quoi une entreprise d’insertion ?

L’entreprise d’insertion propose une activité salariale rémunérée et un accompagnement social. En son sein, elle réunit les conditions de travail proches d’une entreprise ordinaire dans le but d’aider le public accueilli, éloigné de l’emploi, à se familiariser avec le monde du travail ou à s’y réhabituer. A terme, l’entreprise d’insertion a pour but de favoriser le retour vers un emploi pérenne. Chaque personne exerçant une activité professionnelle au sein d’une entreprise d’insertion dispose d’un contrat de travail à durée déterminée. Ce contrat a une durée de quatre mois maximale renouvelable pendant vingt-quatre mois. Le taux de sorties positives mesure la poursuite du parcours après les 2 ans vers un emploi ou une formation.

Pour leur mission d’insertion, les entreprises d’insertion bénéficient de financements publics de l’État et des collectivités. Près de 90% des ressources de La Varappe proviennent de son chiffre d’affaires et 10% de financements publics.

Malgré une actualité particulièrement dense, la traditionnelle Journée des Entrepreneurs de Phitrust Partenaires s’est tenue au Château Etic de Nanterre début octobre. Réunis autour du thème “Temps incertains et nouvelles exigences de reporting, comment naviguer?”, investisseurs et entreprises du portefeuille ont pu échanger autour de leurs enjeux.

Pitchs et éclairages sur les crises en cours

Une session de pitch ouvre cette journée. En deux minutes, les dirigeants des entreprises de notre portefeuille viennent présenter leurs activités et leur actualité. L’occasion pour Simplon.co de nous faire part de son optimisme car “bénéficiant d’une forte traction et des partenariats structurants avec des acteurs du secteur (software, cryptomonnaies…), tout en devant consolider un modèle pérenne de rentabilité” à Swiss Fresh Water “en plein recentrage sur les centres urbains en Afrique de l’Ouest et avec des sujets de recrutement en Europe”.

Hubert Rodarie apporte un éclairage sur les fondements de la crise. La croissance de nos économies s’est appuyée sur le soutien au développement des infrastructures et des innovations, en délaissant les biens et services de base aisément reproductibles. C’est donc ce régime “basé sur la dette” qui est aujourd’hui mis à l’épreuve.”On nous a fait croire que la dette était synonyme de prospérité, il n’en est rien!” “La guerre en Ukraine a en fait agit comme un catalyseur d’une situation intenable depuis 2009”.

Les nouvelles normes européennes en question

Deuxième temps fort de la matinée, une table ronde consacrée aux nouvelles exigences de reporting ESG auxquelles les investisseurs vont devoir répondre, et donc qui vont s’imposer également aux entreprises en portefeuille. Avec de nombreux points restant à éclaircir et notamment la question des indicateurs, avec des sujets de périmètres et d’outils qui demeurent flous; et des difficultés à agréger et comparer des données sur la partie sociale.

Elisabeth Dargent, Directrice Générale de Main Forte a également pu nous partager son expérience et ses difficultés face à des exigences croissantes de reporting. “D’un investisseur à l’autre, on a souvent des indicateurs différents à faire remonter”  De plus, les demandes n’arrivent généralement pas au même moment “à trois mois d’intervalle, il faut parfois tout recommencer”.

Des ateliers autour des sujets brûlants : financement européen, recrutement et reporting

L’après-midi aura été le moment du travail en ateliers avec nos partenaires : Clémence Vaugelade de FAIR est ainsi venue expliquer les financements européens et les moyens d’y accéder. Anne-Cécile Crabières de Jobs that makesense expliquer les bonnes pratiques du recrutement, dans un temps de tension sur ce sujet pour tous les acteurs. Et l’équipe de Phitrust a pu partager son expertise sur les questions de reporting. La journée s’est achevée par l’intervention de M. De Beys sur les financements européens et leur adaptation aux besoins des acteurs français de l’ESS.

25 février 2022

Phitrust, aux côtés de fonds d’impact, participe à la nouvelle levée de fonds de LemonTri

Objectif : mettre fin à l’enfouissement et l’incinération des déchets grâce au développement de solutions innovantes.

Lemon Tri boucle une nouvelle levée de fonds auprès de plusieurs partenaires de la finance à impact : La Banque des Territoires, Maif Impact, Amundi Finance et Solidarité, Mirova et de ses investisseurs historiques, Phitrust, INCO Invest et Abeille Impact Investing France. L’objectif de cette levée de fonds : le développement de ses solutions innovantes de tri et l’ouverture de nouvelles antennes régionales.

Entreprise ESUS[1] de l’économie circulaire certifiée B-Corp, Lemon Tri a réalisé un chiffre d’affaires de 6 millions d’euros en 2021, en augmentation de plus de 50%. Pour poursuivre cette croissance, l’entreprise vient de finaliser un tour de table auprès de La Banque des Territoires, MAIF Impact, Amundi Finance et Solidarité, Mirova et de ses investisseurs historiques, Phitrust, INCO Invest et Abeille Impact Investing France. Une nouvelle étape dans le développement de cette start-up sociale, dont les solutions ont déjà séduit près de 800 clients. Elle souhaite ainsi déployer ses services partout en France d’ici 3 ans pour accentuer son impact.

Mission

Depuis 2011, Lemon Tri apporte des solutions pour lutter contre l’enfouissement et l’incinération des déchets en améliorant leur tri à la source et en favorisant des modes de traitement plus vertueux : réduction, réemploi et recyclage.

Lemon Tri agit dans toutes les zones “hors-foyer” :

> À destination des entreprises et des administrations : Lemon Tri propose un service de gestion des déchets complet et transparent : mise en place des équipements de tri, sensibilisation, collecte de tous les flux et envoi en filières de recyclage ou réemploi. Grâce à ses outils numériques, l’entreprise pilote et certifie la traçabilité de l’ensemble des déchets jusqu’aux circuits de valorisation. Chaque filière est sélectionnée selon des critères de qualité et de proximité géographique.
> Dans les magasins de distribution, les centres commerciaux, les parcs d’attraction, les stades, les gares, les aéroports etc. : Lemon Tri déploie des automates intelligents, inspirés des dispositifs de “consigne”. Ces machines sont de véritables centres de tri miniatures qui détectent et trient les emballages insérés, tout en récompensant les utilisateurs pour leur geste (système de loterie, bons d’achats, dons associatifs). Un système qui dynamise fortement la collecte et qui participe à l’ambition européenne de 90% de taux de recyclage des bouteilles en 2029. L’objectif est aussi de contribuer à l’augmentation du réemploi des emballages en France (Loi AGEC[2] et Climat et Résilience[3])

Prochaines étapes

Avec cette levée de fonds, Lemon Tri projette l’ouverture de six nouvelles antennes sur le territoire hexagonal d’ici 2025.

« La gestion des déchets est une activité multi-locale, nous sommes pertinents dans un rayon de 100km autour de nos entrepôts » explique Augustin Jaclin, co-fondateur de Lemon Tri. « Nous visons principalement des zones où le taux de chômage est élevé et les taux de recyclage faibles ». L’entreprise compte aujourd’hui 88 salariés dont 25 personnes en parcours d’insertion. D’ici 2025, elle souhaite tripler ses effectifs et dépasser les 250 emplois.

En renforçant sa présence sur le territoire, cette levée de fonds contribuera également à l’atteinte d’objectifs environnementaux ambitieux. D’ici trois ans, 30 000 tonnes de déchets destinés aux centres d’incinération, aux décharges ou abandonnés dans la nature rejoindront des circuits de réemploi et de recyclage locaux. Avec un impact direct sur l’extraction de nouvelles matières premières, la pollution des sols et des océans et l’émission de milliers de tonnes de CO2.

Enfin, cette levée de fonds permettra à Lemon Tri de soutenir la création de nouvelles filières de transformation, pour qu’un maximum de déchets retrouvent une nouvelle vie. Bouteilles en plastique, papiers, masques chirurgicaux, mégots ou encore polystyrène expansé : l’entreprise traite aujourd’hui 30 types de déchets différents et nourrit l’objectif d’atteindre 50 filières d’ici 2025.

A propos de Lemon Tri 

Créée en 2011 par Emmanuel Bardin et Augustin Jaclin, deux amis d’enfance, Lemon Tri poursuit une double mission : lutter contre l’enfouissement ou l’incinération des déchets et permettre l’insertion sociale par l’emploi. Pionnière des systèmes incitatifs de collecte d’emballages en France, l’entreprise déploie des solutions innovantes pour réduire, réemployer et recycler un maximum de matières dans des filières locales. Lemon Tri a ainsi collecté 2000 tonnes de déchets en 2021 sur ses 4 antennes régionales (HDF, IDF, AURA, PACA). La structure est agréée ESUS, certifiée B Corp et membre actif de nombreux réseaux dont le Mouvement Impact France, la Fédération des Entreprises d’Insertion, France Digitale, le Réseau Entreprendre, le Moojve ou encore le Réseau Consigne.


[1] ESUS : Entreprise d’Utilité Sociale. Pour obtenir l’agrément ESUS, une entreprise doit prouver qu’elle poursuit une utilité sociale à titre d’objectif principal (par exemple en direction des publics vulnérables ou en faveur du développement durable).

[2] Voir l’article 66 de la Loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire

[3] Voir l’article 25 de la Loi Climat et Résilience


A propos de Phitrust  

Depuis sa création en 2003, la société de gestion Phitrust investit pour agir auprès des grandes entreprises cotées pour qu’elles fassent évoluer leurs pratiques E, S, et G (Phitrust Active Investors) – et auprès des entreprises sociales innovantes pour leur donner les moyens financiers et humains de changer d’échelle et déployer leur impact (Phitrust Partenaires). Deux activités, une seule mission : agir en tant qu’actionnaire engagé pour l’impact. Capital patient, accompagnement, partenariats font partie intégrante de notre métier pour faire éclore une économie qui intègre sans les opposer les enjeux d’inclusion et environnementaux. Plus de 30 entreprises sociales sont accompagnées par les équipes de Phitrust Partenaires dont Simplon, Lita, LemonTri, Alenvi, La Varappe … Plus d’informations sur : https://www.phitrust.com/impact-societal/

Contact : Danaé Becht – danae.becht@phitrust.com – 01 53 65 32 63

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9 février 2022

Phitrust, aux côtés de business angels et fonds d’impact européens, participe à la levée de fonds de 1,8 M€ de SEA RANGER

Objectif : changer d’échelle aux Pays-Bas et essaimer en Europe

Sea Ranger est l’une des rares entreprises sociales en Europe active dans le secteur maritime.

Après 4 ans d’activité et avec la preuve d’un double impact environnemental et social, Sea Rangers vient de clôturer une première levée de fonds de 1,8M d’euros afin de financer son déploiement au Pays-Bas et essaimer son modèle par franchise en Europe. Cette levée a été réalisée auprès de plusieurs business angels, et des fonds d’impact européens dont Phitrust Partenaires Europe, Oya Seed et ESSIF.

Sea Ranger s’est donné pour mission de régénérer 5 000 hectares de biodiversité océanique d’ici 2026 tout en formant 1 250 jeunes à une carrière maritime.

Un double impact environnemental et social 

Entreprise sociale néerlandaise, Sea Ranger BV intervient dans le secteur maritime à travers 3 activités complémentaires :

> Formation et insertion de jeunes notamment éloignés de l’emploi : Sea Ranger propose des formations à des jeunes en situation de décrochage, aux métiers maritimes notamment ceux de la gestion des zones protégées promis à une forte croissance.
> Construction navale : Sea Ranger a lancé une activité de construction de voiliers spécialement conçus et certifiés pour le travail en mer (Sea Ranger Ships), avec un taux d’émission de CO2 quasi nul comparé aux navires à moteur.
> Régénération de la biodiversité marine : Sea Rangers déploie une offre de services maritimes à destination d’organismes publics ou privés. Ces services sont fournis par les « Sea Rangers » (jeunes en parcours de formation et d’insertion) sur des voiliers de travail : restauration de la flore marine, surveillance des zones protégées, collecte de données, surveillance de champs éoliens offshores, travaux de recherche sur la pollution par les plastiques, l’échantillonnage météorologique, la mesure des émissions des navires à l’aide de drones, l’entretien des fermes d’algues en mer, etc…

Ces activités ont un impact à la fois social – formation de jeunes aux métiers maritimes et insertion professionnelle – et un impact environnemental – préservation des océans notamment le long des côtes.

Une équipe solide avec une volonté d’essaimer au Pays Bas et en Europe 

Après avoir reçu le prix Future for Nature Award pour son approche innovante de la conservation marine, Wietse Van der Werf, un entrepreneur social et un défenseur de l’environnement lance en 2016 l’initiative Sea Ranger, en partenariat avec la mairie de Rotterdam, initiative qui deviendra entreprise sociale dès 2017. En mars 2018, les premières formations sont lancées. En octobre 2018, Sea Ranger Service exploite son premier navire de travail à voile en mer du Nord. Van der Werf est primé par le réseau Ashoka en 2018. Il monte alors avec Ashoka, Ikea et PWC un modèle de développement de franchises à l’international.

Marchés et perspectives de développement 

Les océans constituent l’une des plus grandes économies du monde et offrent des emplois à plus de 31 millions de personnes.  La demande pour des services maritimes dans les domaines de l’élevage d’algues, de l’éolien en mer et de la gestion des zones protégées est en forte croissance. La restauration de la biodiversité marine est une urgence et de plus en plus d’Etats se sont engagés en faveur de la protection des océans. Par ailleurs, le secteur maritime fait face à une pénurie croissante de compétences. Sea Ranger est la première entreprise sociale de ce type dans l’industrie maritime.

Les investisseurs de Phitrust Partenaires Europe ont souhaité financer et accompagner l’essaimage de cette entreprise sociale unique, notamment en France où les villes portuaires sont nombreuses et le potentiel de marché de la préservation des écosystèmes marins est important.

« Sea Ranger est un modèle pionnier adapté aux besoins du marché – il offre une solution au secteur maritime et aux gouvernements qui se sont engagés pour la préservation des océans, tout en formant des jeunes à des métiers d’avenir. L’équipe a su constituer un réseau de partenaires important : gouvernement néerlandais et Union Européenne mais aussi associations, autorités locales, entreprises, marine nationale néerlandaise, acteurs de l’emploi. Ce savoir-faire autour d’un projet innovant peut être répliqué en Europe, dans les villes portuaires et notamment en France.»  Olivier de Guerre, Président de Phitrust.

« L’arrivée de Phitrust en tant que nouvel investisseur change la donne pour Sea Ranger. Tout d’abord, cela ouvre la possibilité de tirer parti du réseau étendu de Phitrust pour établir notre travail en France. Ensuite, en tant qu’investisseur stratégique, Phitrust nous apporte une expertise qui nous aidera à accroître notre impact social à mesure que nous nous développerons en Europe. » Wietse Van Der Werf, Fondateur et CEO de Sea Ranger.


A propos de Sea Ranger

Wietse Van Der Werf – wietse.vdwerf@searangers.org

https://searangers.org/about/


A propos de Phitrust  

Depuis sa création en 2003, la société de gestion Phitrust investit pour agir auprès des grandes entreprises cotées pour qu’elles fassent évoluer leurs pratiques E, S, et G (Phitrust Active Investors) – et auprès des entreprises sociales innovantes pour leur donner les moyens financiers et humains de changer d’échelle et déployer leur impact (Phitrust Partenaires). Deux activités, une seule mission : agir en tant qu’actionnaire engagé pour l’impact. Capital patient, accompagnement, partenariats font partie intégrante de notre métier pour faire éclore une économie qui intègre sans les opposer les enjeux d’inclusion et environnementaux. Plus de 30 entreprises sociales sont accompagnées par les équipes de Phitrust Partenaires dont Simplon, Lita, LemonTri, Alenvi, La Varappe … Plus d’informations sur : https://www.phitrust.com/impact-societal/

Contact : Danaé Becht – danae.becht@phitrust.com – 01 53 65 32 63

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Avec 6 nouveaux investissements et 5 réinvestissements réalisés en 2021, l’équipe de Phitrust Partenaires et les membres du Comité d’investissement ont maintenu un rythme soutenu tout au long de cette année.
Ces décisions d’investissement sont la face émergée d’un travail d’analyse et de due diligence financière et d’impact : plus de 200 projets nous ont été adressés, dont environ la moitié répondait à la thèse d’investissement de Phitrust.

6 nouveaux investissements pour près de 3 millions d’euros

> BeCode : petite sœur belge de Simplon, BeCode développe et propose des formations gratuites au code informatique pour des personnes éloignées de l’emploi ou en décrochage scolaire. Autres investisseurs : des fonds belges francophones et néerlandophones de référence tant publics (SFPI) que privés (Change Fund, et Impact Capital/Piet Colruyt, Trividend).

> Novétape : foncière solidaire filiale de Résidétape, Novétape contribue à l’émergence de projets urbains ciblant l’accès au logement des populations fragiles. Autres investisseurs : AMUNDI, BNP Paribas Asset Management et Mirova.
> Kelbongoo : entreprise engagée pour une alimentation saine et durable, Kelbongoo place au cœur le circuit court de sa démarche afin de connecter les populations urbaines aux revenus modestes et des productions agricoles de qualité à des prix accessibles à tous. Autres investisseurs : MAIF Impact ; les investisseurs historiques – NovESS, Inco Investissement et Aviva Impact Investing France – ont confirmé leur confiance en participant à nouveau à ce tour de table.
> Sea Rangers : insérer des jeunes éloignés de l’emploi grâce au développement des métiers de la mer est le cœur d’activité de Sea Rangers, entreprise sociale néerlandaise fondée par un Ashoka fellow. Autre investisseur de référence : the European Social Innovation and Impact Fund (ESIIF).
> Kajou : entreprise sociale créée par l’ONG Bibliothèques sans frontières, Kajou est dédiée à la diffusion de contenus éducatifs et informatifs directement dans le téléphone des populations peu ou pas connectées à internet. Autres investisseurs : Colam Impact et Hippolyte Capital
> MicroEurope : projet européen, MicroEurope a pour mission de soutenir financièrement et par de l’assistance technique les institutions de microfinance en Europe. Autres investisseurs : Seed Capital Biskaïa et Banca Etica

11 janvier 2022

Phitrust Partenaires participe au tour de table de 1M€ réalisé par l’entreprise sociale française Kajou

Objectif : accélérer son développement en Afrique de l’Ouest

50% de la population mondiale n’a pas accès à internet.

Pour répondre à ce défi, Kajou, entreprise sociale française créée en 2019 par l’ONG Bibliothèques sans Frontières, développe des solutions innovantes pour distribuer du contenu numérique de formation et d’information aux populations peu ou pas connectées. Après 18 mois d’activité et déjà plus de 20.000 bénéficiaires de ses projets, Kajou, pour accélérer son développement en Afrique de l’Ouest, vient de clôturer un tour de table d’1 million d’euros auprès des fonds d’investissement à impact Phitrust Partenaires, Colam Impact et Hippolyte Capital ainsi que de Business Angels en grande partie issus du réseau Ashoka.

Répondre aux défis de l’accès à l’information

Réchauffement climatique, épidémies, inégalités croissantes : notre monde est confronté à des défis majeurs et partout, les questions liées à l’éducation et au partage des connaissances deviennent des priorités absolues pour construire des sociétés plus inclusives et résilientes. Or, encore aujourd’hui, 50% de la population mondiale n’a pas accès à une connexion internet, n’a pas la capacité de rechercher ou d’accéder à des informations, des ressources de formation ou des contenus culturels en ligne.

Innovation et profondeur de contenus éditoriaux

Kajou répond à ce défi en rendant accessible une grande quantité de contenus à fort impact éducatif et informatif à des populations peu ou pas connectées à internet, grâce à une technologie développée avec le soutien de Capgemini. Kajou propose des cartes microSD, qui, une fois insérées dans un smartphone, permettent à l’utilisateur de parcourir jusqu’à 32 Go de contenus sélectionnés, dans les langues locales et de les partager. Kajou interagit avec les utilisateurs, en leur envoyant des notifications, des messages, des sondages ou même des nouvelles par Internet ou par SMS. Kajou est une révolution qui permet d’interagir et de pousser des messages de sensibilisation, d’éducation et de santé, même sans Internet.

Kajou se différencie par la richesse des contenus proposés puisés dans le catalogue de Bibliothèques Sans Frontières en 25 langues, sélectionnés pour leur potentiel d’impact en matière d’éducation, de santé et de formation. Kajou peut ainsi proposer une expertise éditoriale et pédagogique à ses clients pour agencer et intégrer leurs contenus et peut également nouer des partenariats forts pour l’acquisition et la production de contenus originaux.

Marchés et perspectives de développement 

Kajou cible prioritairement les populations jeunes des zones urbaines et semi-urbaines d’Afrique de l’Ouest : les étudiants, les familles pour l’éducation de leurs enfants et les professionnels pour leur formation.

Kajou tire ses revenus de la vente de cartes SD en BtoC et BtoB (contenu sur mesure). Deux offres sont déjà développées en BtoC : Kajou Education et Kajou Essentiel pour les populations rurales principalement. En BtoB, Kajou cible trois types de clients : les grandes ONG internationales pour diffuser des contenus, les entreprises pour leurs besoins de formations internes et externes, les institutions et administrations publiques ou privées pour répondre à leurs besoins de formation en interne et de diffusion de contenus (campagne de sensibilisation, MOOC pour des universités…)

Grâce à cette levée de fonds auprès des principaux acteurs de l’impact social en France, Kajou vise à donner à 3 millions de personnes n’ayant pas ou peu accès à Internet en Afrique de l’Ouest, les moyens de s’informer, de s’éduquer et de développer leur activité professionnelle grâce à des contenus sur mesure.

« Kajou répond à un besoin primordial d’accès à une information de qualité et sécurisée, avec un fort potentiel d’impact lié au taux de pénétration des smartphones en Afrique de l’Ouest. Porté par une association reconnue et structurée, Kajou peut s’appuyer sur la richesse du catalogue de contenus de BSF et sur les contacts de l’association pour son développement commercial. Nous sommes très heureux d’accompagner son développement aux côtés de Jérémy Lachal et son équipe. » Olivier de Guerre, Président de Phitrust.


A propos de Kajou

L’ONG Bibliothèques Sans Frontières (BSF), à l’origine de Kajou, travaille depuis 15 ans pour favoriser l’accès au savoir aux populations vulnérables, des camps de réfugiés aux communautés rurales et urbaines isolées. BSF travaille aujourd’hui dans 30 pays et a accompagné plus de 1,5 millions de personnes depuis sa création. Forte de cette expérience et de ses travaux sur les technologies d’internet hors ligne, BSF décide en 2019 de créer une entreprise sociale dédiée à la diffusion de contenus éducatifs et informatifs directement dans le téléphone des populations peu ou pas connectées à internet. Ainsi naissait Kajou. www.kajou.io

Contact :

> Jérémy LACHAL, Directeur Général de Bibliothèques Sans Frontières jeremy.lachal@bibliosansfrontieres.org Tel : 06.58.43.85.56

> Léa BATAL, Directrice des opérations de Kajou – lea.batal@kajou.io


A propos de Phitrust  

Depuis sa création en 2003, la société de gestion Phitrust investit pour agir auprès des grandes entreprises cotées pour qu’elles fassent évoluer leurs pratiques E, S, et G (Phitrust Active Investors) – et auprès des entreprises sociales innovantes pour leur donner les moyens financiers et humains de changer d’échelle et déployer leur impact (Phitrust Partenaires). Deux activités, une seule mission : agir en tant qu’actionnaire engagé pour l’impact. Capital patient, accompagnement, partenariats font partie intégrante de notre métier pour faire éclore une économie qui intègre sans les opposer les enjeux d’inclusion et environnementaux. Plus de 30 entreprises sociales sont accompagnées par les équipes de Phitrust Partenaires dont Simplon, Lita, LemonTri, Alenvi, La Varappe … Plus d’informations sur : https://www.phitrust.com/impact-societal/

Contact : Anais Dulong – anais.dulong@phitrust.com – 01 53 65 32 63

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28 septembre 2021

Avec une dernière édition en 2019 (souvenez-vous, le « monde d’avant »), la Journée des Entrepreneurs 2021 était placée sous le signe du renouveau: renouvellement de l’engagement des entrepreneurs sur leur mission d’une part, volonté réaffirmée des investisseurs d’agir comme des acteurs de capital patient auprès d’eux d’autre part. Au cours de cette journée de travail et d’échanges, les dirigeants des entreprises de notre portefeuille, nos investisseurs particuliers et institutionnels ont pu débattre ensemble des enjeux de l’après ou comment tenir ensemble mission sociale et adaptation des modèles. Avec une session de pitchs de tous les entrepreneurs présents, un éclairage fort porté par Thomas d’Ansembourg sur l’importance de nos boussoles personnelles, et un débat instructif entre Muriel Pénicaud et Laurent Laik sur les enjeux du changement d’échelle des entreprises d’insertion.

Se (re)trouver 

Une session de pitch ouvre cette journée. En deux minutes, les dirigeants des entreprises de notre portefeuille doivent répondre à deux questions : quelle est votre mission et comment allez-vous ? Raison d’être, impact de la crise sur leur activité et challenges à relever sont au centre de leurs interventions. Si l’ensemble des acteurs disent avoir plutôt bien traversé la crise, tous font part de moments de remise en cause et de la nécessité de trouver des solutions nouvelles pour continuer à avancer.

Passage en distanciel impossible pour certaines activités, évolutions des usages qui challengent le modèle d’affaires, publics fragiles avec lesquels il faut patiemment renouer le contact…  Au-delà des constats, ce moment est aussi celui des premiers retours sur les synergies entre entreprises du portefeuille.

La suite de la matinée a été animée par Thomas d’Ansembourg autour du thème “Débloquer nos programmations autobloquantes ». L’occasion d’interroger la posture du manager et de citoyen dans son écosystème relationnel (associés, collaborateurs, familles, amis…). 

Objectif : offrir / proposer un temps aux entrepreneurs pour faire une analyse de leur état intérieur et de leurs priorités, de leur offrir un espace de réflexion pour les aider à maintenir le cap dans un environnement instable, après un an et demi de pandémie et les nombreux changements qu’ils ont dû opérer dans l’urgence… 

Des worlds cafés pour faire avancer

L’après-midi était consacré aux problématiques de trois entrepreneurs. Toute la communauté des entrepreneurs, de nos investisseurs et accompagnants est alors réunie pour réfléchir ensemble et apporter des éclairages constructifs autour de trois problématiques d’adaptation : 

Gouvernance et management : maintenir alignée la dynamique des équipes avec pour grand témoin Etienne Hirschauer Directeur général d’Ecodair

Au cours des trois dernières années, Ecodair à la fois entreprise d’insertion et entreprise adaptée, a connu un développement spectaculaire: doublement du nombre de salariés, triplement du chiffre d’affaires et une prise en charge efficace de publics fragiles (l’entreprise emploie des salariés souffrant de handicap psychiques). Mais le confinement a tout changé : comment alors poursuivre le travail avec les équipes ? 

Business model : maintenir ses parties prenantes autour de la mission quand le business model doit évoluer autour de Frédéric Bardeau Fondateur et Président de Simplon.

Après avoir créé son marché et participé à l’émergence de nombreuses jeunes pousses centrées sur la formation des publics éloignés de l’emploi au numérique, Simplon doit se réinventer. Mais comment faire pivoter le modèle d’affaires d‘une organisation à impact tout en maintenant ses parties prenantes alignées ? Si la question est trop vaste pour être résolue, plusieurs éléments vont ressortir de ce format participatif : 

Développement commercial : consolider les nouveaux partenariats et « re-développer » les anciens avec Emmanuel Bardin, co-fondateur de LemonTri

Pour une entreprise spécialisée dans la collecte de déchets sur le lieu de travail, le passage au distanciel entraîne évidemment une disruption de l’activité. Comment alors consolider et poursuivre son développement commercial ? 

Là encore, les propositions sont nombreuses et notamment d’intégrer en aval la dimension circulaire du recyclage. 

Un débat au cœur de l’insertion pour conclure

La fin de journée sera consacrée à un débat entre Muriel Pénicaud, ancienne Ministre du travail, et actuellement Ambassadrice, représentante permanente de la France à l’OCDE, et Laurent Laik, Directeur Général du Groupe La Varappe. Pendant une heure, ils vont échanger à bâtons rompus sur les réussites et les challenges de l’insertion. Le développement de l’apprentissage, la nécessité “d’aller vers” les publics les plus fragiles pour permettre aux invisibles de se remettre en selle, les financements (et les attentes) importantes qui portent sur le secteur de l’insertion. Tous deux soulignent aussi l’incroyable défi que représente la double transition écologique et numérique, et les conséquences sociales qu’elle va entrainer. Le tout dans un temps très court pour faire face à des mutations toujours plus rapides. Si ces transitions en cours peuvent être un atout car elles redonnent du sens à un acte de travail, efforts de formation et d’insertion vont être absolument essentiels pour y faire face (beaucoup d’emplois vont disparaître et d’autres créés). Trois secteurs d’emploi émergent pour l’avenir : écologie, numérique et aide aux personnes. Il est essentiel de monter des partenariats entreprises classiques et entreprises d’insertion.  Les entreprises classiques formeront aux techniques, mais elles ont besoin de personnes ayant les prérequis. Faire monter les personnes en compétences sur les soft skills est une opportunité pour les entreprises d’insertion : elles doivent jouer le rôle de marchepied vers l’emploi et donc faire preuve d’innovation pour aller chercher les personnes les plus éloignées, et notamment les Neets. 

Pour tous deux, l’accès à la finance solidaire est très important pour accompagner le changement d’échelle et l’adaptation des entreprises d’insertion pour répondre à ces enjeux. Les entreprises qui mettent l’inclusion au cœur de leur modèle vont avoir un besoin fort et urgent de financement.


A propos de Phitrust

Depuis sa création en 2003, Phitrust investit pour agir auprès des grandes entreprises cotées pour qu’elles fassent évoluer leurs pratiques Environnementales, Sociales et de Gouvernance (ESG) (Phitrust Active Investors) – et auprès des entreprises sociales innovantes pour leur donner les moyens financiers et humains de changer d’échelle et déployer leur impact (Phitrust Partenaires). Deux activités, une seule mission traduite dans la raison d’être de la société : Investir pour agir et contribuer à faire grandir les entreprises qui intègrent au cœur de leur stratégie le développement de l’être humain et la préservation de notre planète.

Phitrust est membre de la communauté des entreprises à mission.


30 juin 2021

Créée en 2020, Novétape est une foncière solidaire, filiale de Résidétape, dont l’objectif est de favoriser l’accès au logement des populations fragiles, en particulier les jeunes et les personnes dont le statut professionnel précaire ou le faible niveau de ressources pénalise l’accès au logement dans les métropoles pourvoyeuses d’emplois.

Afin de financer ses premiers projets en Ile-de-France, Novétape a réalisé en mai 2021 une première levée de fonds pour un montant de 6M€, auprès d’acteurs de référence dans l’investissement à impact social : AMUNDI, BNP Paribas Asset Management, Mirova et Phitrust Partenaires Europe.

Novétape, foncière solidaire au service de l’accès au logement 

Dans un contexte de tensions fortes dans l’accès au logement, notamment dans les métropoles, Novétape permet ainsi d’accompagner les personnes en mobilités et les parcours professionnels.

Entreprise de l’économie sociale et solidaire, Novétape participe au développement du concept Résidétape, en portant l’investissement et la maîtrise d’ouvrage des projets immobiliers. Par son action, Novétape contribue à la réalisation de projets urbains répondant à des enjeux d’équilibre territorial et de mixité. Novétape contribue à apporter des solutions intégrant les trois dimensions clés : emploi, habitat et territoire

Résidétape, un acteur engagé depuis 20 ans dans l’accès au logement et l’accompagnement social des personnes

Résidétape développe et gère depuis 20 ans des résidences temporaires à destination d’actifs rencontrant des difficultés d’accès au logement, en particulier les apprentis ou les salariés qui prennent un premier emploi. L’offre prend la forme de logements meublés disponibles rapidement pour quelques semaines à 2 ans, à un prix abordable et sans condition de garantie. Ils bénéficient également d’un accompagnement social pendant toute la durée de séjour.

Novétape s’appuie dans son activité sur le savoir-faire acquis par Résidétape dans le développement et l’exploitation de résidences, qui a permis à plus de 10 000 personnes de bénéficier d’un logement et d’une aide dans la réalisation de leurs projets.

Une première levée de fonds réalisée auprès de 4 investisseurs

En mai 2021, quatre investisseurs ont fait le choix d’accompagner le développement de Novétape en participant à une première augmentation de capital de 6 millions d’euros : Amundi, BNP Paribas Asset Management, Mirova et Phitrust Partenaires Europe. Résidétape a également participé à cette opération.

Cette première levée de fonds va permettre à Novétape, qui bénéficie d’un agrément MOI (Maîtrise d’Ouvrage d’Insertion), d’investir dans deux projets franciliens : un projet d’acquisition de patrimoine et le développement d’une nouvelle résidence au sein du village des Médias, à Dugny (93) pour un total de 250 logements. Ces premiers projets posent les jalons des futurs investissements de Novétape, au service du développement des territoires et du logement de ceux qui les font vivre.

Olivier DE GUERRE, Président de Phitrust Partenaires Europe « Novétape apporte une solution au besoin de mobilité professionnelle des publics plus précaires grâce à son implantation près de bassins d’emploi et à ses taux de mobilité du parc immobilier élevé. Son aspect différenciant est son accompagnement social qui permet notamment aux personnes de trouver des solutions de logement pérenne en sortant de leur parcours chez Résidétape. Peu d’acteurs ont une offre similaire. Nous sommes très heureux d’accompagner l’équipe de Novétape dans le déploiement de ce projet qui met au cœur de sa mission l’inclusion de personnes fragiles ».

Dominique GIRY, président de Novétape « La concrétisation de ce projet marque une étape importante dans le développement du concept Résidétape. L’entrée au capital de Novétape de quatre actionnaires de référence de l’investissement à impact montre la confiance portée à nos projets, à leur pérennité et à la réalité de leur impact. Je les remercie pour leur confiance et pour leur engagement à nos côtés et je félicite toutes les équipes impliquées pour la réussite du projet. »


A propos de Résidétape

Résidétape est une entreprise sociale qui imagine et conçoit des logements pour accompagner la mobilité des personnes et des territoires. Depuis plus de 20 ans, nos équipes sont engagées au quotidien pour soutenir les personnes dans la réalisation de leurs projets d’avenir. Nous gérons aujourd’hui plus de 1 500 logements au travers de nos 15 résidences réparties dans 4 territoires : Ile-de-France, la Métropole de Lyon, la Métropole de Marseille et la Loire-Atlantique (Nantes et Saint-Nazaire). Nous développons actuellement près de 700 logements, en Ile-de-France et en région. www.residetape.fr

A propos de Novétape

Novétape est une foncière solidaire, filiale de Résidétape, dont l’objectif est de favoriser l’accès au logement des populations fragiles, en particulier les personnes dont le statut professionnel précaire ou le faible niveau de ressources pénalise l’accès au logement. www.novetape.residetape.fr Novétape / Résidétape : Céline Romenteau–0617348436 celine.romenteau@residetape.fr

A propos de Phitrust

Depuis sa création en 2003, la société de gestion Phitrust investit pour agir auprès des grandes entreprises cotées pour qu’elles fassent évoluer leurs pratiques E, S, et G (Phitrust Active Investors) – et auprès des entreprises sociales innovantes pour leur donner les moyens financiers et humains de changer d’échelle et déployer leur impact (Phitrust Partenaires et Phitrust Partenaires Europe). Deux activités, une seule mission : agir en tant qu’actionnaire engagé pour l’impact. Capital patient, accompagnement, partenariats font partie intégrante de notre métier pour faire éclore une économie qui intègre sans les opposer les enjeux d’inclusion et environnementaux. Plus de 30 entreprises sociales sont accompagnées par les équipes de Phitrust Partenaires dont Simplon, Lita, LemonTri, Alenvi, La Varappe,… Danaé Becht – 01 53 65 07 56 – danae.becht@phitrust.com


Phitrust investit pour agir auprès des grandes entreprises cotées pour qu’elles fassent évoluer leurs pratiques ESG (Phitrust Active Investors) – et auprès des entreprises sociales innovantes pour leurs donner les moyens financiers et humains de changer d’échelle et déployer leur impact (Phitrust Partenaires). Deux activités, une seule mission : être un actionnaire engagé pour l’impact.

18 mars 2021

Phitrust Asia est heureux d’accueillir la Sidi à son capital, aux côtés de nouveaux investisseurs privés, pour un tour de table total de 875 000 USD. L’objectif : investir dans des entreprises sociales prometteuses en Asie du Sud-Est, avec une de ses priorités données aux secteurs de l’agriculture et de l’alimentation durables. En février dernier, Phitrust Asia a ainsi réalisé son 5e investissement au capital de Green Butcher, une entreprise pionnière d’Indonésie dans le segment en pleine expansion des produits alimentaires durables.

Green Butcher, start-up indonésienne spécialisée dans la production de viande d’origine végétale a annoncé fin février la clôture de son tour de table pour un montant non divulgué. Utilisant des champignons, du soja sans OGM, des pois chiches et du seitan (aliment végétal très riche en protéines), Green Butcher fournit une large gamme de viandes végétales en utilisant des ingrédients naturels et complets. La start-up propose déjà ses offres « sans viande de bœuf » chez Starbucks Indonesia depuis février 2021. Fondée par Max Mandias et Helga Angelina, fondateurs de Burgreens, la plus grande chaîne de restaurants vegan en Indonésie, Green Butcher répond à la demande de produits végétaux adaptés aux goûts et à la cuisine asiatiques. Parmi ses produits phares, citons Chick’n Satay, Chick’n Karaage, Beefless Rendang et Shroom Balls – tous prêts à cuisiner.

« Nous sommes ravis d’être la première start-up d’aliments protéinés à base de plantes qui ambitionne de répondre aux besoins des cuisines indonésiennes et du sud-est asiatique « , a déclaré Max Mandias, cofondateur et directeur de l’innovation.

Alors que la production des substituts de viande à base de plantes demande moins de ressources que les protéines animales, Green Butcher va encore plus loin dans son engagement en faveur du développement durable en s’approvisionnant en épices clés directement auprès des petits agriculteurs locaux dans tout l’archipel indonésien. Leur sel marin provient de l’île de Bali, leurs épices exotiques, notamment le curcuma, le galangal et la citronnelle, de Java, et leur huile de noix de coco provient de cocotiers cultivés de manière durable à Riau.

Les principaux investisseurs de Green Butcher sont Unovis Asset Management, Teja Ventures, rejoint par le SavEarth Fund de James et Suzie Cameron, Phitrust Asia, C4D, et les investisseurs individuels Elisa Khong, Michal Klar et Simon Newstead. « Nous sommes confiants qu’après Burgreen, une chaîne de restauration rapide saine et prospère, Helga Angelina et Max Mandias, réussiront également à développer Green Butcher, répondant à la demande de nourriture à base de plantes, adaptée aux goûts asiatiques et soutenant les petits exploitants agricoles. Phitrust Asia est heureux de financer et soutenir ce projet avec son équipe composée d’experts en alimentation durable« , a déclaré Henri de Reboul. Fondateur et PDG de Phitrust Asia

Site web : https://greenbutcherfoods.com/


A propos de Phitrust

Fondée en 2003 par Olivier de Guerre et Denis Branche, la société de gestion Phitrust s’organise autour de 2 pôles complémentaires. Pour créer un impact, les équipes ont choisi d’investir pour agir auprès :

> Des entreprises non cotées porteuses de solutions innovantes et d’une vision inclusive de la société (par l’éducation, l’insertion, le recyclage..), pour qu’elles puissent accélérer leur développement.

> Des grandes entreprises cotées pour qu’elles fassent évoluer leurs pratiques environnementales, sociales et de gouvernance, par un engagement actionnarial régulier et actif. Une conviction : en tant qu’actionnaires, nous avons un pouvoir concret pour accélérer cette transition

A propos de Phitrust Asia

Société d’investissement à impact social et environnemental, Phitrust Asia est dédiée à l’Asie du Sud Est, région ou l’entrepreneuriat social émerge et se développe rapidement. En tissant de nombreux partenariats et en ciblant notamment trois secteurs en croissance et à fort impact, l’agriculture et l’alimentation durables (Green Butcher, Krakakoa), l’économie circulaire (Wheig Asia) et l’accès à l’énergie (Pionner Facility, ATEC), Phitrust Asia est en mesure d’accompagner efficacement ce développement, notamment en Indonésie, au Cambodge, en Thaïlande et au Vietnam, et réaliser des investissements dans des entreprises à haut potentiel.

Contact : Henri de Reboul (henri.dereboul@phitrust.com)


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4 mars 2021

Avec cette opération, Phitrust confirme son positionnement pionnier d’investisseur « for impact », ciblant des entreprises engagées pour l’inclusion, dont les modèles innovants peuvent être dupliqués en France et en Europe.

En quatre ans, BeCode, dont la mission est de former aux métiers du code des personnes éloignées de l’emploi, est parvenu à recruter et former près de 1.500 hommes et femmes issus de publics défavorisés, à développer des partenariats actifs et à élargir son offre de formation avec des programmes avancés en intelligence artificielle et cybersécurité. En changeant d’échelle grâce à ce tour de table de 2,5M€, Be Code, déjà présent à Bruxelles, Anvers, Gand, Liège et Charleroi, entend accélérer son impact social et devenir la plus grande scale-up d’éducation aux nouvelles technologies en Belgique. Son objectif est d’atteindre une vitesse de croisière de 1.500 personnes formées par an dès 2024.

Financer une forte demande de formation sur un secteur clé de développement

Le taux de chômage moyen en Belgique est monté à 6,5 % au troisième trimestre 2020. Pour les citoyens ayant un faible niveau d’éducation, ce chiffre passe même à 14%1. Du côté du marché de l’emploi, le niveau moyen désiré de compétences numériques est à la hausse partout. Par conséquent, 300.000 chercheurs d’emploi et 4.5 millions de salariés devront être requalifiés afin de répondre à la pénurie croissante sur le marché. La fracture numérique se creuse donc davantage : 54% des chercheurs d’emploi ont des compétences numériques insuffisantes et jusqu’à 75% des personnes à faible niveau d’éducation n’ont aucune compétence numérique ou en ont de faibles.

Conçu et développé en collaboration étroite avec l’école de code française Simplon, BeCode bénéficie d’une excellente notoriété et d’une équipe reconnue en Belgique. “BeCode offre une réponse innovante aux défis de l’insertion professionnelle, avec un taux d’emploi à la sortie qui se situe entre 70% et 80% pour les étudiants. Bien qu’il existe en Belgique de nombreuses écoles de code, BeCode est de loin celle qui a l’impact social le plus important. Présents à Bruxelles avec le soutien d’actionnaires belges, nous sommes fiers de soutenir son déploiement, comme nous le faisons actuellement en France avec Simplondéclare Olivier de Guerre, Président de Phitrust.

Un tour de table réunissant fonds d’impact publics et privés

Phitrust Partenaires Europe prend un part significative à hauteur de 600 K€ au sein de ce tour de table (1er investisseur privé) et participe ainsi au premier impact scale-up de cette envergure en Belgique.

Cette opération est menée avec des fonds belges francophones et néerlandophones de référence tant publics (SFPI) que privés (Change Fund, et Impact Capital/Piet Colruyt, Trividend). Les partenariats public-privé sont essentiels pour un projet à impact social tel que BeCode. “Il ne fait aucun doute que la pandémie de Covid-19 a un impact considérable sur des secteurs clés comme l’éducation et qu’elle annule des années de progrès dans ce domaine. Nous avons décidé d’investir dans BeCode avec l’intention de contribuer à réduire ce déficit éducatif, parallèlement à un rendement financier. En créant un écosystème d’investissement à impact fort et autonome en Belgique avec des investisseurs à impact privés, la SFPI soutient une prospérité économique et sociale durable à long terme contribuant au bien-être des citoyens belges”, explique Céline Vaessen, Chief Investment Officer à la SFPI.

Ce cycle de financement permettra à BeCode de continuer à se développer : “L’équipe BeCode et nos partenaires sont tous clairement animés par la mission sociale du projet. C’est pourquoi nous sommes très enthousiastes à l’idée de passer d’une start-up qui a fait ses preuves à une scale-up durable et de continuer d’être reconnus comme des experts en matière d’éducation permanente et de stratégies de capital humain inclusives et basées sur les compétences.déclare Luc Wynant, Président de BeCode.


A propos de BeCode 

BeCode est un centre de formation nouvelle génération, actif dans 5 villes de Belgique. Nous proposons des programmes de formation aux nouvelles technologies accessibles gratuitement. Les formations s’adressent principalement aux chercheurs d’emploi et aux jeunes qui ont été en décrochage scolaire. En 7 mois de formation intensive, les participants apprennent à travailler en tant que développeurs web (sites web, applications web et applications mobiles hybrides), AI data analysts ou spécialistes DevOps/SecOps. Le taux d’emploi parmi les alumni est élevé. Depuis 2020, BeCode propose également aux entreprises qui souhaitent découvrir et développer le potentiel de leurs employés de former ces derniers, mettant une fois de plus l’accent sur les candidats les plus vulnérables.

Contact : Karen Boers- Co-founder & CEO (karen.boers@becode.org) M. +32 (0)473 76 42 49

A propos de Phitrust 

Phitrust investit pour agir auprès des grandes entreprises cotées pour qu’elles fassent évoluer leurs pratiques ESG (Phitrust Active Investors) – et auprès des entreprises sociales innovantes pour leurs donner les moyens financiers et humains de changer d’échelle et déployer leur impact (Phitrust Partenaires). Deux activités, une seule mission : être un actionnaire engagé et agissant pour la transition environnementale et sociale des entreprises. Phitrust est membre de la communauté des entreprises à mission.

Phitrust Partenaires

En mobilisant des investisseurs privés et institutionnels vers des projets entrepreneuriaux innovants, engagés et inclusifs, Phitrust ouvre un nouvel espace entre private equity et philanthropie : au-delà de l’apport financier, nous cherchons à créer autour des entrepreneurs un réseau d’experts et d’investisseurs engagés qui vont les accompagner sur le temps long afin de démultiplier leur impact pour la société. Plus de 30 entreprises sociales sont accompagnées par les équipes dont Simplon, Lita, LemonTri, Alenvi, La Varappe,… Avec BeCode, Phitrust signe son 4e investissement d’impact en Belgique, aux côtés de Mundo-Lab (2015), CoopMed (2015) et Name Recycling (2019). Phitrust Partenaires Europe est le 2nd fonds d’investissement à impact social de Phitrust Partenaires. Lancé en 2016 en partenariat avec le Fonds Européen d’Investissement, ce fonds conserve la même stratégie que Phitrust Partenaires, précurseur des fonds français à impact social.                     

Contact : Xavier Thauron (Xavier.thauron@phitrust.com)

A propos de la SFPI

La Société Fédérale de Participations et d’Investissement (Federale Participatie- en Investeringsmaatschappij; SFPI/FPIM), créée le 1er novembre 2006, est le fonds d’investissement de l’Etat en Belgique. Il est le moteur d’une prospérité économique, sociale et durable à long terme. La SFPI, dont le gouvernement belge est l’unique actionnaire, agit comme un partenaire de confiance pour aider les entreprises belges à devenir une référence dans leur secteur en leur fournissant des solutions intelligentes en matière de capital. En outre, la SFPI préserve la stabilité à long terme de l’économie belge en contribuant à l’ancrage d’actifs stratégiques dans des entreprises tant prometteuses que bien établies. La SFPI gère environ 14 milliards d’euros d’actifs pour le compte de l’État fédéral.


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Stéphanie de Beaumont
Phitrust
Tél. : +33 (0)1 55 35 32 65
stephanie.debeaumont@phitrust.com

Adrien de Crombrugghe (Responsable du Service Innovations Solidaires – Direction des investissements Banque des Territoires, actionnaire de Phitrust Partenaires) « le marché des entreprises à impact social, notamment celles qui agissent pour l’inclusion des plus fragiles d’entre nous, est en forte croissance. »

– Pourquoi la Banque des Territoires a investi dans Phitrust Partenaires?

Depuis plus de 30 ans, la Banque des Territoires intervient pour accompagner le développement de l’innovation sociale au service de la France, de sa population, de ses territoires. En effet, initialement, nous sommes intervenus essentiellement en subvention. Puis pour accompagner la maturation du marché nous avons soutenu les premiers fonds d’investissement à impact social. Plus récemment, nous avons accompagné l’émergence des contrats à impact social tout en développant notre propre thèse d’investissement en direct.

Notre stratégie d’investissement dans des fonds d’investissement à impact vise, plus précisément, à promouvoir et à renforcer une chaîne de solutions de financement pour les entreprises à impact social depuis l’idéation jusqu’au changement d’échelle en passant par l’amorçage et le développement. L’investissement de la Banque des Territoires dans Phitrust répond à cette stratégie d’investisseur de long terme, patient, auprès d’une équipe ayant une forte capacité d’accompagnement et qui promeut les bonnes pratiques du private equity dans l’ESS.

– Pourquoi l’inclusion est-elle un enjeu important selon vous?

L’inclusion revêt plusieurs acceptations. Il peut s’agir d’agir sur ou par l’emploi, du soin porté à des populations plus fragiles, etc. Le mot est indéniablement en vogue. En tout état de cause, l’inclusion est au cœur de mes préoccupations d’investisseur de la Banque des Territoires car il s’agit avant tout de répondre aux fractures de notre époque. L’entreprise à impact social qui vient répondre à cette mission, tel un supplétif de la puissance publique, est une opportunité incroyable d’allier l’utilité sociale : socle de l’économie réelle, et, performance économique portée par la vertu d’entreprendre.

– Pensez-vous que les entreprises de l’inclusion vont avoir besoin de plus d’apport en capital dans les mois/années à venir?

Je fais ce constat que le marché des entreprises à impact social, notamment celles qui agissent pour l’inclusion des plus fragiles d’entre nous, est en forte croissance. On peut dès lors en déduire que les besoins de capitaux nécessaires au soutien de leurs croissances vont augmenter. Cependant, outre les besoins de fonds propres, les dirigeants d’entreprises sociales doivent aussi, voire avant tout, s’interroger sur la nature de leurs investisseurs. Car plus qu’un pourvoyeur de fonds, l’investisseur à impact, tel Phitrust, est avant tout un associé, un accompagnateur de leurs modèles plus complexes qui cherchent à concilier utilité sociale et performance économique.

2 Février 2021

Depuis sa création en 2014 dans les Hauts-de-France, l’association Réseau Eco-habitat (« REH ») fait de la rénovation énergétique de l’habitat les prémices d’une insertion sociale pour des personnes en situation d’exclusion. REH les accompagne dans le montage technique et financier (y compris la mobilisation des aides publiques disponibles), et le suivi du chantier de rénovation de leur logement. Ces opérations permettent aux bénéficiaires de retrouver des conditions de vie décentes et sont gages d’économies énergétiques et financières substantielles. En 2019, fort d’une expertise et d’une ingénierie financière et technique reconnues, l’association crée la société REH SAS (Esus – Entreprise Solidaire d’Utilité Sociale). Phitrust Partenaires Europe et Schneider Electric Energy Access (SEEA) accompagnent la société REH à hauteur de 500 K€ afin d’accélérer la mise en œuvre de son modèle économique.

Financer une forte demande de rénovation pour un double impact, social et environnemental.

REH SAS a signé fin 2020 un contrat à impact social (CIS) avec l’Agence Nationale de l’Amélioration de l’Habitat, et le Secours Catholique pour permettre de rénover 200 logements en 5 ans. Ce CIS démontre à la fois l’urgence de la question du mal logement et la pertinence de l’approche de REH.

En parallèle, et afin de faciliter et accélérer la mise en œuvre de ce projet Phitrust Partenaires Europe et SEEA ont décidé d’investir 500K€ en actions et obligations convertibles dans la SAS REH. Les investisseurs sont convaincus de la pertinence du modèle qui associe accompagnement technique et humain. REH a un impact social fort, en améliorant substantiellement les conditions de vie de personnes en situation de grande précarité, mais également un impact économique dans les communautés, en soutenant les entreprises locales du bâtiment, et un impact environnemental, en réduisant l’empreinte carbone des logements rénovés.

Déployer l’impact en régions pour répondre aux 3,3 millions de ménages (6,7 millions de personnes) qui en France, souffrent de précarité énergétique.

Le modèle de REH qui s’appuie sur le réseau des bénévoles du Secours Catholique pour l’accompagnement humain ; les dispositifs régionaux et locaux pour le financement ;  et les compétences techniques et financières de REH pour la réalisation de projets ayant vocation à être déployés au niveau national. L’investissement de Phitrust Partenaires Europe et SEEA servira également à accompagner ce déploiement.

Olivier de Guerre, Président de Phitrust Partenaires Europe : « Réseau Eco-Habitat propose une solution innovante aux problématiques de précarité énergétique et démontre ainsi le lien fort entre transition sociale et écologique, qui sont indissociables. Nous sommes fiers de contribuer au développement de cette entreprise sociale sur le territoire français, qui apporte une réponse pertinente au mal-logement, facteur d’isolement social » 

Gilles Vermot Desroches, Président de SEEA : « Il s’agit d’une étape importante pour Schneider Electric et notre soutien au projet de REH apporte une nouvelle fois la preuve de notre engagement pour lutter contre la précarité énergétique. Tous ensemble qu’il s’agisse de SEEA, notre fonds d’investissement solidaire, la Fondation Schneider Electric et les nombreux salariés engagés aux coté des équipes REH, nous poursuivons notre volonté d’unir responsabilité et inclusion.»

A propos de Phitrust

Phitrust investit pour agir auprès des grandes entreprises cotées pour qu’elles fassent évoluer leurs pratiques ESG (Phitrust Active Investors) – et auprès des entreprises sociales innovantes pour leurs donner les moyens financiers et humains de changer d’échelle et déployer leur impact (Phitrust Partenaires). Deux activités, une seule mission : être un actionnaire engagé et agissant pour la transition environnementale et sociale des entreprises. Phitrust est membre de la communauté des entreprises à mission.

Phitrust Partenaires :En mobilisant des investisseurs privés et institutionnels vers des projets entrepreneuriaux innovants, engagés et inclusifs, Phitrust ouvre un nouvel espace entre private equity et philanthropie : au-delà de l’apport financier, nous cherchons à créer autour des entrepreneurs un réseau d’experts et d’investisseurs engagés qui vont les accompagner sur le temps long afin de démultiplier leur impact pour la société. Plus de 30 entreprises sociales sont accompagnées par les équipes dont Simplon, Lita, LemonTri, Alenvi, La Varappe,…

Phitrust Partenaires Europe est le 2nd fonds d’investissement à impact social de Phitrust Partenaires. Lancé en 2016 en partenariat avec le Fonds Européen d’Investissement, il réalise avec Réseau Eco-Habitat son 10eme investissement et son premier dans la recherche de solutions à la précarité énergétique. Ce fonds conserve la même stratégie que Phitrust Partenaires, précurseur des fonds français à impact social.

https://www.phitrust.com/impact-societal/phitrust-partenaires-europe/                                                                        

Contact : Davina MacPhail (davina.macphail@phitrust.com)

A propos de Schneider Electric

La raison d’être de Schneider est de permettre à chacun de tirer le meilleur de notre énergie et de nos ressources, en conciliant progrès et développement durable pour tous. Nous nommons cette ambition : Life Is On. Notre mission est d’être votre partenaire digital au service de votre développement durable et de votre efficacité.

Nous menons la transformation numérique en intégrant les technologies de l’énergie et des automatismes les plus avancées. Nous connectons jusqu’au cloud, produits, plateformes de contrôle, logiciels et services sur l’ensemble du cycle de vie de vos activités pour une gestion intégrée de l’habitat résidentiel, des bâtiments tertiaires, des data centers, des infrastructures et des industries.

Nous sommes la plus locale des entreprises globales. Nous prônons des standards ouverts et rassemblons autour de notre mission un écosystème de partenaires fédérés par nos valeurs de responsabilité et d’inclusion.

A propos de Schneider Electric

Schneider Electric Energy Access (SEEA) est le véhicule solidaire (agrément ESUS), créé par Schneider Electric pour contribuer à la réduction de la fracture énergétique dans les économies matures et dans les pays en développement. Plus de 940 millions de personnes dans le monde n’ont pas accès à une électricité sûre, propre et durable.
Depuis sa création en 2009, SEEA a réalisé 19 investissements dans des entreprises ayant un impact social et ou environnemental. Ce sont plus de 230 personnes en insertion accueillis, plus de 3000m2 de logements performants créés et rénovés et près de 45 000 systèmes solaires installés en zone rurale.
Contact : Christophe Poline (christophe.poline@se.com)

Le projet Réseau Eco Habitat

Le Réseau EcoHabitat est engagé pour l’amélioration de l’habitat, en accompagnant les familles dans toutes les étapes de leur projet : diagnostics, identification et recherche de solutions pour le financement et la réalisation des travaux, afin d’améliorer la performance énergétique de leur logement, et de manière générale recréer un cadre de vie digne pour les personnes.

Depuis la création du réseau en 2014, Réseau Eco-Habitat a accompagné 173 familles et réalisé 80 chantiers dans les Hauts-de-France. Les chantiers sont à 89% des travaux lourds et permettent un gain énergétique de 55%. Le montant moyen des travaux réalisés par le Réseau Eco-Habitat est de 40 000 euros.

REH est dirigé par Franck Billeau, Président et fondateur (lauréat du prix Ashoka et de la Fondation Schneider Electric pour un appel à projet européen de solutions pour adresser la précarité énergétique).

Contact : Franck Billeau (franck.billeau@reseau-ecohabitat.fr)


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7 janvier 2021

Le Fonds de Garantie des Victimes (FGV) entre au capital de Phitrust Partenaires à hauteur de 5 millions d’euros. Le Fonds entend ainsi renforcer sa stratégie d’investisseur d’impact et promouvoir, développer et accompagner les entrepreneurs engagés qui intègrent, sans les opposer, les enjeux d’inclusion et environnementaux. Le Fonds de Garantie des Victimes devient ainsi l’un des plus importants actionnaires de Phitrust Partenaires, portant ses encours à 22 millions d’euros. Un représentant légal du FGV entre ainsi au comité d’investissement de Phitrust Partenaires.

Déployer l’impact

Grâce à cette levée de fonds, et à l’engagement de l’ensemble de ses actionnaires déjà présents au capital, Phitrust Partenaires dispose d’une capacité d’investissement de 22 M€ afin de :

> Continuer à accompagner le développement par croissance interne et externe des entreprises en portefeuille, en France et en Europe. En faire des leaders pour démultiplier leurs impacts est au centre de cette stratégie de changement d’échelle.
> Soutenir les nouveaux projets à fort impact social ayant besoin de fonds propres dans la crise actuelle, et notamment dans les domaines qui se sont révélés en tension comme l’insertion par l’activité économique, la formation, la revalorisation des métiers de proximité, l’accès à l’habitat et aux biens de premières nécessité, les soins aux personnes fragiles, l’insertion des personnes handicapées,…

Le Fonds de Garantie des Victimes marque ainsi sa confiance en Phitrust Partenaires et souhaite confirmer son intérêt pour cette approche de l’impact investing.

Business model de Phitrust Partenaires

En mobilisant des investisseurs privés et institutionnels vers des projets entrepreneuriaux innovants et inclusifs, Phitrust ouvre un espace entre private equity et venture philanthropy : au-delà de l’apport financier, Phitrust cherche à créer autour des entrepreneurs un réseau d’experts et d’investisseurs engagés qui vont les accompagner sur le temps long afin de démultiplier leur impact pour la société. La rentabilité économique de leur modèle est un gage de leur pérennité. Plus de 30 entreprises sociales sont actuellement accompagnées par les équipes dont Simplon, Lita, LemonTri, Alenvi, La Varappe, La Laiterie du Berger, Ecodair, … « Notre impact est la combinaison d’une performance sociale ou environnementale suivie et mesurable d’une part, et d’une performance financière, Phitrust Partenaires cherchant à générer à long terme un rendement supérieur au marché monétaire. Cette approche a fait ses preuves depuis plus de 10 ans, avec la constitution d’un portefeuille solide, à fort impact et résilient pendant la crise » Guy Portman, Président du Comité d’investissement de Phitrust Partenaires. « Nous sommes très heureux et fiers de compter désormais sur un partenaire engagé comme le Fonds de Garantie des Assurances pour renforcer et poursuivre notre mission » ajoute Olivier de Guerre, Président de Phitrust Partenaires.

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A propos du Fonds de Garantie des Victimes

Le Fonds de Garantie des Victimes est investi d’une mission d’intérêt général : indemniser, au nom de la solidarité nationale, les personnes victimes des actes de terrorisme et d’infractions de droit commun telles que les agressions, notamment sexuelles, les violences conjugales, les tentatives d’homicides, les escroquerie ou encore la traite humaine et enfin les victimes d’accidents de la circulation causés par des conducteurs en défaut d’assurance, inconnus ou dont l’assureur a fait faillite.

Il se compose de deux entités distinctes, le Fonds de Garantie des Assurances Obligatoires de dommages (FGAO), créé en 1951 et le Fonds de Garantie des victimes des actes de Terrorisme et d’autres Infractions (FGTI) créé en 1986.

Ses 350 collaborateurs sont mobilisés aux côtés des victimes afin de les aider à faire valoir leur droit à la réparation des atteintes à la personne, c’est-à-dire l’ensemble des préjudices économiques (pertes de gains professionnels, frais d’adaptation du logement,…) et non–économiques (souffrances endurées, préjudice esthétique,…) qu’elles ont subis du fait du drame. Ils prennent ainsi en charge les personnes traumatisées et/ou blessées ainsi que leurs proches et les accompagnent dans le temps jusqu’à la stabilisation de leur état de santé. La réponse, pour chacune, est personnalisée. Un recours contre les auteurs d’infractions ou d’accidents de la circulation est exercé. En 2019, le Fonds a pris en charge plus de 100 000 victimes et a versé plus de 600 millions d’euros d’indemnités. Le Fonds de Garantie des Victimes dispose d’un portefeuille d’actifs de 4 676 M€* en valeur de marché (FGAO et FGTI). Grâce aux appels d’offre publics de gestion d’actifs lancés en 2020, intégrant tous une politique ESG, le poids des véhicules d’investissement incluant des critères ESG devrait dépasser 40 % des encours totaux en 2021, sachant que l’ESG a réellement débuté en 2017 au Fonds de Garantie des Victimes. À cela il faut ajouter un peu plus de 25 M€ d’investissements à impact à ce jour (Simon de Cyrène, Phitrust et Impact Partenaires). L’investissement à impact a vocation à représenter 1% des actifs sous gestion du Fonds de Garantie des Victimes.

*au 31 décembre 2019

A propos de Phitrust Partenaires

SAS à capital variable créée en 2005, Phitrust Partenaires réunit des dirigeants et anciens dirigeants pour accompagner en capital le développement d’entreprises à impact. Capital patient, accompagnement et partenariats font partie intégrante du métier de Phitrust. Ce mode de fonctionnement pionnier qui a permis de mobiliser l’engagement et les expertises de ses actionnaires personnes physiques, a été régulièrement validé par des investisseurs institutionnels comme Natixis Private Equity, BNP Paribas, la Caisse des Dépôts ou le Fonds Européen d’Investissement. Phitrust Partenaires a obtenu son premier Label Finansol en 2006, la garantie BpiFrance en 2008, et a obtenu le label européen EuSef en 2014. Phitrust Partenaires reverse l’intégralité des droits d’entrée à son fonds de dotation, dont la mission est d’accompagner le renforcement structurel des associations engagées dans l’inclusion.

Phitrust investit pour agir auprès des grandes entreprises cotées pour qu’elles fassent évoluer leurs pratiques ESG (Phitrust Active Investors) – et auprès des entreprises sociales innovantes pour leurs donner les moyens financiers et humains de changer d’échelle et déployer leur impact (Phitrust Partenaires et Phitrust Partenaires Europe). Deux activités, une seule mission : être un actionnaire engagé pour l’impact. Phitrust est membre de la Communauté des entreprises à mission.

Xavier Thauron
Phitrust

Tel : 01 55 35 31 61
xavier.thauron@phitrust.com

Stéphanie de Beaumont
Phitrust
Tél. : 01 55 35 32 65
stephanie.debeaumont@phitrust.com

Du 2 au 9 novembre, Finansol organise la 13ème édition nationale de la Semaine de la finance solidaire. Le but? Faire prendre conscience à chacun que son épargne est un moyen d’action et qu’elle peut soutenir des projets répondant aux enjeux de notre société.

Ecodair : solidarité, économie circulaire et numérique

Cette année, la Semaine de la Finance Solidaire met à l’honneur Ecodair. Cette structure a pour mission de donner accès à la formation et l’emploi à des personnes handicapées psychiques et à des personnes en insertion professionnelle, en développant une activité de reconditionnement et recyclage de matériel informatique (économie circulaire).

Ecodair rend ainsi l’informatique et le digital accessibles à tous (contribution à la réduction des fractures financières, géographiques…)

Etienne Hirschauer, Directeur Général d’Ecodair

« Depuis 5 ans, Ecodair a connu différents types de développement :
on s’est structuré grâce à de nouveaux outils et on a ouvert le champ de nos compétences et de nos interventions au-delà de l’Ile-de-France. Le fait d’avoir à nos côtés un partenaire comme Phitrust qui nous accompagne au quotidien, toujours à l’écoute et avec une volonté de construire est d’une valeur immense.
Grâce à Phitrust, j’ai été mis en contact avec un certain nombre d’acteurs économiques, de banques et de partenaires. Les équipes de Phitrust nous renvoient la balle de façon très bienveillante et quasiment au quotidien. »

27 Avril 2020

« La crise nous donne l’occasion de repenser notre activité. Il est temps de ne plus voir l’insertion par l’activité économique comme un secteur a part, mais de prendre la mesure de ce modelé inclusif et d’en faire un modèle d’entrepreneuriat ! »

Pour La Varappe, cette crise advient alors que le groupe est en plein développement (acquisitions, ouverture prévue de nouvelles agences, mise en place d’outils pour répondre au Pacte pour l’inclusion lancé par gouvernement (140.000 parcours inclusifs en France, à porter à 240.000).

« Du jour au lendemain, l’activité s’est suspendue. Le pôle travail temporaire s’est arrêté, sauf les activités para médicales ou médicales. Pour l’environnement, les collectivités ont tout mis en veille ; quant à l’activité [d’aménagement de] container (fabrication de logements d’urgence et de bureaux à partir de containers maritimes), on ne pouvait plus s’approvisionner. »

Les mesures prises : « Descendre moins bas que les autres et repartir plus vite »

Face à la crise, 3 chantiers prioritaires sont mis en place :

> Mise en sécurité des salariés (5000 collaborateurs sur le territoire),

> Mise en sécurité de l’entreprise,

> Transformer cet événement en une occasion de repenser l’activité?

Une cellule de crise est tout de suite mise en place, avec un volet managérial très fort et indispensable pour tenir de moral et la motivation de tous.

1. Sécurité des employés :

Un discours de vérité s’impose : quels équipements collectifs ou individuels la société peut fournir à ses employés ? Comment les commander en urgence ? « Pour ceux de nos collaborateurs qui travaillent à collecter les déchets hospitaliers, il fallait agir vite ».

2. Sécurité de l’entreprise :

Devant l’incertitude du délai de reprise, il faut pouvoir adapter les frais généraux à la réalité de l’activité. Décision est prise de maintenir les salaires dans le cadre de l’activité partielle, même pour les intérimaires qui n’ont dans un premier temps pas droit au chômage partiel. Objectif : rester en position de redémarrer au plus vite quand l’activité reprendra.

3. Réinventer les métiers :

La Varappe maintient un lien permanent avec ses ouvriers et intérimaires, idem avec ses clients, ses fournisseurs. Tous ont des idées, des conseils sur des secteurs en tension, non abordés encore par la Varappe et pour lesquels les équipes sont en mesure de répondre.  « Cette agilité, cette mobilisation ont permis de prospecter des secteurs où nous n’étions pas présents (agriculture, grande distribution, logistique…).»

Un enjeu majeur : réussir le déconfinement

« Des règles vont être mises en place dans l’ensemble des métiers pour protéger nos salariés. Nous devrons faire preuve d’une capacité d’adaptation quotidienne. »

Poursuivre le développement avant tout : la Varappe a décidé de finaliser l’acquisition prévue en Bourgogne, malgré la crise. Idem pour l’ouverture prévue d’une dizaine d’agences (Montpellier, Nîmes, Var, Gennevilliers, Orange, Corse, …), « même si on a dû faire du forcing pour obtenir les autorisations ». Le groupe bénéficie pour cela d’une trésorerie importante grâce aux levées de fonds réalisées en 2019 pour le rachat de la Bourgogne et d’une autre entreprise dont le projet a été différé.

Redémarrer l’activité, une reprise au cas par cas :

> Travail temporaire : il sera assez lent (un niveau d’activité acceptable pas avant septembre, les priorités des clients seront de réincorporer leurs salariés en chômage technique ou partiel)

> Activité environnement : elle  devrait redémarrer plus vite, les collectivités vont devoir relancer ces services.

> La co-entreprise INVA, créée avec Vinci  (prestations sur les autoroutes: elle devrait être mise en place dès cet été 

> Le pôle containers devrait revenir à la normale dans le courant de l’année, selon la reprise des approvisionnements.

« Mais tout ça va dépendre de la crise sanitaire, s’il y a une deuxième vague, … »

« Un entrepreneur doit rester optimiste ». La crise fait apparaître avec urgence l’importance du temps long. Nos relations de longue date avec nos salariés, nos fournisseurs, nos clients, nos investisseurs, comme Phitrust entrainent un respect mutuel de tout notre écosystème. Cela seul le temps long le permet. Cela nous aidera à rebondir plus vite et répondre aux défis de l’emploi. Il est temps de ne plus voir l’insertion par l’activité économique comme un secteur à part, mais de prendre la mesure de ce modèle inclusif et d’en faire un modèle d’entrepreneuriat !

Retrouvez la visio-conférence en format intégral :

Téléchargez le compte-rendu

La Varappe:Le groupe est structuré autour de quatre domaines d’expertises et de différentes filiales Ressources et Compétences (avec les filiales Eureka, Interim’r, Interim’r santé, Campus), Environnement (avec les filiales LVD Environnement, Inva, Evolio), Construction (avec les filiales HomeBlok, Locarbom) et Innovation. Sa mission : tout mettre en œuvre pour donner aux personnes éloignées de l’emploi qui le souhaitent un travail et accompagner chacun à construire sa propre trajectoire, à révéler ses talents et à s’émanciper. 30 % du capital est détenu par l’association historique La Varappe, 30 % par les salariés et le reste est ouvert à des partenaires financiers choisis avec soin pour assurer le développement et la croissance de l’entreprise.

Le groupe affichait  en 2019 près de 40 M€ de chiffre d’affaires, 1 020 ETP (équivalents temps plein) en intérim et insertion contre un CA de 11,5M€ en 2014 et 256 ETP.  En 2019,  5 300 personnes ont été employées par le groupe (intérim, insertion, permanents). Les parcours d’insertion ont eu un taux de sortie positive de 80%. Des résultats portés par une ambition : amplifier son impact économique et social en devenant un acteur national de référence à l’heure où le gouvernement entend doubler les effectifs de l’IAE.

Phitrust accompagne La Varappe dans son développement depuis 2008

En savoir plus : https://www.groupelavarappe.fr/

Près de 3 500 familles d’éleveurs, 20 000 micro-distributeurs partenaires : une chaine de valeur de près de 25000 acteurs impactés !

Alors que 90% du lait consommé au Sénégal est importé sous forme de poudre, près de 4 millions de personnes, principalement des Peuls, vivent traditionnellement de l’élevage… et pourraient produire du lait. 

C’est Bagoré Bathily qui lance l’idée :  collecter le lait, le transformer et le vendre localement, pour améliorer les conditions de vie des éleveurs. L’aventure démarre grâce au soutien financier de sa famille et d’Investisseurs & Partenaires pour le Développement, une société d’investissement privée qui finance et accompagne les PME en Afrique. La Laiterie du Berger s’entourera ensuite de danone.communities, de la Fondation Grameen Crédit Agricole et de Phitrust Partenaires en 2010.

L’usine de la Laiterie du Berger est prête en 2006, la production démarre réellement en 2007. En 2009 la marque Dolima est lancée pour le marché local. Par son caractère à la fois entrepreneurial et innovant au plan de la recherche d’impact social durable, la Laiterie du Berger devient un « phare » pour l’entrepreneuriat en Afrique, contribuant à développer la première filière laitière sénégalaise.

Elle reçoit en octobre 2012 le prix « Africa Award for Entrepreneurship ». 

Phitrust vend la moitié de sa participation en 2021 et continue d’accompagner la Laiterie.

Aujourd’hui, La Laiterie du Berger c’est près de 3 500 familles d’éleveurs, 20 000 micro-distributeurs partenaires : une chaine de valeur de près de 25 000 acteurs impactés.

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