Face à l’urgence environnementale et sociale, les entreprises vont devoir transformer leurs modèles d’affaires. Face à ce constat, les actionnaires de la Sicav d’engagement Phitrust Active Investors France réaffirment la centralité de la gouvernance et décident de renforcer ses critères de suivi d’impact.
« Pas de E, pas de S sans un G solide. […] La gouvernance est un moyen, et doit le rester, tandis que les défis environnementaux et sociaux sont des objectifs. » Nous approuvons sans réserve cette affirmation, soulignée par Caroline Ruellan dans son dernier édito ESG : de l’erreur méthodologique du E, du S et du G,
Analyser les entreprises sous l’angle de leur gouvernance stratégique est et reste au cœur de notre approche d’engagement : les pratiques de bonne gouvernance constituent les prérequis pour un bon fonctionnement d’une entreprise dans une perspective de création de valeur à long terme. La qualité de cette gouvernance, et les compétences de ses membres, conditionnent sa capacité à opérer efficacement la transition de l’entreprise, dans le respect des équilibres entre les diverses parties engagées. Or si la prise de conscience est bien là, la dimension climatique est encore trop peu intégrée aux actions concrètes des conseils d’administration. C’est ce que révèle le cabinet Heidrick & Struggles, dans une étude réalisée en partenariat avec Chapter Zero France et l’Insead auprès de 300 administrateurs dans le monde ( résumé de l’étude dans Challenges, décembre 2021 )
« Sans une gouvernance solide et en particulier un conseil d’administration compétent et volontaire, les enjeux environnementaux et sociaux ne pourront être embarqués et défendus efficacement et sincèrement par l’entreprise » (C. Ruellan, 2021).
Avec comme objectif de fédérer les actionnaires qui souhaitent s’engager et exercer leurs responsabilités face à ces enjeux, la Sicav Phitrust Active Investors France (PAI France) prend pour signature Agir pour 2030 et consolide ses critères de suivi d’impact environnementaux et sociaux.